Fils du légendaire Ian, Baxter Dury devait parfaitement connaître la règle du jeu pour avoir à ce point réussi son premier album, Len Parrot’s Memorial Lift. Discrètement mise en scène, sa pop-music aux oreilles grandes ouvertes allie avec une rare élégance des turbulences psychédéliques et des cascades de cordes. Distinguée et sentie, servie en compagnie de musiciens aux états de service irréprochables (Adrian Utley de Portishead ou Richard Hawley de Pulp), cette savante orchestration transporte des mélodies éclatantes et le chant troublant d’un Baxter Dury au songwriting pudique, qui prend les sens en otages. On retrouve le dandy crooner à l’œil toujours acéré, portant, avec un humour souvent noir, un regard désabusé sur le monde qui l’entoure. «Miami», son nouveau single, disponible depuis octobre 2017.

Prenez une bonne dose de pop tribale, ajoutez la fougue rageuse de Wu Lyf, l’énergie de Foals et la frénésie de The Rapture. Mélangez le tout et vous devriez obtenir un aperçu du maxi de sept titres aux allures de premier album «Wounded» de BRNS (à prononcer «Brains» en hommage aux films de zombies). Ces chamanes bruxellois se sont donnés pour mission d’électriser nos sens jusqu’au dernier en livrant des morceaux taillés pour le live et illustrés par de très beaux clips, notamment «Mexico» d’une redoutable efficacité sur notre déhanché. Après avoir fait leurs armes dans des formations paralélles pendant plusieurs années, Antoine Meersseman et Tim Philippe, batteur et chanteur, se réunissent sous le fanion de BRNS début 2010 avec l’idée de produire un son qui leur ressemble. Rejoints quelques mois plus tard par César Laloux aux percussionssynthés et Diego Leyder à la guitare, les trois compères s’attachent depuis deux ans à porter une attention particulière aux harmonies, aux mélodies et aux textures sonores.