Le nouvel album de Crack Cloud, Tough Baby, est à la fois un appel au réveil et un manuel de vie pour l’auditeur. Sans surprise, Tough Baby est un album avec un but et une détermination. Rien n'est gaspillé. Parfois, la musique semble délibérément condensée, les essences extraites et embouteillées dans un cocktail surpuissant, comme sur " 115 At Night ", qui sonne comme un morceau de Van Halen des années 80 qui aurait été comprimé dans une autre forme. C'est une musique qui est heureuse de sortir des lignes qui lui sont prescrites. En fait, Tough Baby fait penser à la lecture d'un roman de Nabokov, avec beaucoup d'artifices stylistiques et d'astuces, parfois une prétention scandaleuse, tout cela pour mieux révéler les vérités brutales de la condition humaine.

 Il y a une certaine élégance dans ce disque : une musique de rêveurs cinématographique qui s'inspire du romantisme des rues et des croisières miteuses de la pop alternative classique. En effet, ce disque pourrait être une brillante riposte du XXIe siècle à des groupes comme les Pogues, les Blockheads, Roxy Music ou Armand Schaubroeck. "The Politician" pourrait être une équipe envoyée à la recherche de The Bogus Man après 50 ans.

Après une décennie à saupoudrer de paillettes le sable, à se forger une réputation d’un des groupes d'art-rock le plus férocement créatif qui soit, le groupe du nord de l'État de New York s'épanouit pleinement dans sa lumière avec leur nouvel album Famously Alive. Avec le guitariste Arian Shafiee, Carlson et Negroponte ont cultivé un son qui associe les textures psychédéliques et les syncopes du Krautrock avec l'éclat de la musique pop contemporaine. 

C'est Guerilla Toss sous sa forme la plus luminescente - éveillé, vivant, et lançant une invitation ouverte à tous ceux qui veulent s'en imprégner à leurs côtés.