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Vernissage de l'exposition Je t'Empire - Justin Lieberman Pierre Beloüin - Optical Sound KillAson Dead Fader Extreme Precautions
Less Playboy Is More Cowboy |
Concert Festival | vendredi 05 juin 2015 |
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Au coeur de cette année 2015 autoproclamée année érotique et à l'aube d'une réhabilitation complète de ses locaux, le Confort Moderne vous invite à célébrer la création, l'indépendance, l'indiscipline et le plaisir les 4, 5 et 6 prochains. La friche artistique recevra, dans le désordre, la première de la création entre la Colonie de Vacances et Greg Saunier, la rétrospective non-conventionnelle de Justin Lieberman, un tiki bar ultime designé et sonorisé par Pierre Beloüin du label Optical Sound et une kyrielle de groupes qui, par leur fraîcheur ou leur folie, entendent bien faire trembler, après 30 ans de service, ces bons vieux murs du Confort Moderne. |
Vernissage de l'exposition Je t'Empire - Justin Lieberman |
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La meilleure description possible de « Je t’Empire » de Justin Lieberman (1977) serait la suivante : il s’agit d’une rétrospective non-conventionnelle. Un ensemble de sept salles parodient chacune le principe de l’exposition thématique, pour rejouer quinze années du travail de ce prolifique artiste, auteur, curateur, enseignant et activiste américain. « Mon travail est un lieu où le capitalisme vient pour mourir » explique Lieberman avec la verve qui le caractérise, ajoutant que sa méthode, c’est « d’assembler des ordures. » D’abord focalisé sur les promesses et les mensonges de la culture américaine (serial killers, aliens, célébrités, mascottes, teenage movies etc.), son travail a connu récemment un tournant : Lieberman a pris de plein fouet la crise de 2008. S’il est toujours traversé d’un humour noir souvent assassin et parfois débile, et s’il s’élabore toujours à partir de diverses formes de collages de matières et d’objets pauvres, méprisés et même abjects, son travail aborde désormais de manière frontale la question des processus économiques : ceux qui sont en jeu dans la production artistique elle-même, et plus largement, ceux qui régissent la circulation globalisée des biens, des humains et des êtres vivants. |
Pierre Beloüin - Optical Sound |
KillAson |
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Poitiers is the new Bronx! Si Marcus Dossavi-Gourdot a grandi par ici, c'est à Paris qu'il est devenu KillASon, danseur, rappeur, graphiste et mannequin qui a trouvé dans le hip-hop un écosystème à la mesure de son talent. Aujourd'hui affilié au Wanted Posse, l'un des crews les plus repérés en danse hip-hop, KillASon multiplie les expériences et se distingue par son acuité ultra-stylisée. Il s'attaque désormais au rap avec la même vivacité mordante, précision et endurance gestuelle à l'appui, pour devenir, indéniablement, le performer le plus chaud de la ville. |
Dead Fader |
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Si Tolstoï avait dû écrire Guerre et Paix en 2014, il l'aurait fait sur la techno à double tranchant de Dead Fader, alias John Cohen, producteur anglais du genre prolifique et magistral. Auteur de deux albums parus simultanément, Dead Fader nous plonge en état de guerre avec Scorched, distorsion ténébreuse et saturation à l'appui, pour mieux pacifier les esprits avec Blood Forest, aux mélodies lumineuses sur fond de basses aigres-douces. A mi-chemin entre contrôle et chaos, l'anglais ne cesse de repousser les limites du format, juste au-delà du raisonnable, pour atteindre le point exact de rupture qu'on aime tant. |
Extreme Precautions |
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Confession d'un enfant du siècle, aka Mondkopf et ce siècle de musiques extrêmes : "Après avoir fini Hadès, je pensais enregistrer un maxi de techno. Mais j'écoutais complètement autre chose à ce moment-là: Brutal Truth, Assuck, Napalm Death et Pig Destroyer... Du coup le grindcore m'a emporté et je suis parti à fond dans le blast beat. Et quel pied ce fut - j'ai enregistré ce disque en tout juste une semaine, et ce fut comme une énorme libération". Extreme Precautions est donc un projet hybride, intense et contrasté, dans l’ombre et la lumière du metal et de la musique techno. |